Forte participation française et 2ème place en Régate au Mondial Micro en Pologne

Le Mondial Micro s’est déroulé à Świnoujście en Pologne sur la Mer Baltique, à la frontière avec l’Allemagne, le 13 et 17 août derniers.

Bien que seuls 24 Micro étaient pré inscrits, nous savions que nous allions retrouver nos principaux concurrents du précédent Mondial à Annecy. Par exemple, la Pologne avec seulement 9 bateaux, mais presque que des Flyer. 16 Flyer en tout dont 4 Flyer Proto !!!
Mais Go Fast, en Micro Régate, décroche une médaille d’argent et sauve l’honneur de la France avec Laurent Meunier, Soline Tanguy et Stephen Kreis.

Le voyage

Nous sommes partis de la région parisienne (Vaux-sur-Seine) vers 12h avec un arrêt passager à l’aéroport de Roissy avec un bateau et trois vélos…

Puis, nous avons roulé jusqu’à Hambourg sans trop d’encombres pour une halte nocturne. Le lendemain matin, il nous restait 4h, soit 13h de route, pauses comprises (hors halte nocturne).

Les autoroutes allemandes restent difficiles à rouler avec des voitures qui roulent à 200 km/h et l’ensemble du chargement qui est aspiré à chaque passage !!! Côté bouchons, seule l’arrivée vers la station balnéaire ralentissait (ou presque).

La Marina

Arrivés en avance sur place, les camping cars, fourgons, tentes et tonnelles françaises se sont regroupés avec les slovaques (avec tireuse et 4 fûts de bière). Le triangle des Bermudes a déjà fait quelques victimes…

Une grande prairie est réservée à la régate, bordée de la tente de l’organisation, du quai, des 2 grands pontons Micro, et par le bois. Tous le monde est bien installé, à proximité.

Samedi matin

Dès le samedi matin, l’ambiance à la jauge est tranquille et les équipages profitent de l’accalmie du vent pour polisher les bateaux.

Nous arrivons le midi, presque les derniers, il reste un équipage encore sur l’autoroute qui change une roue de remorque explosée.

Sur la prairie, les tonnelles côtoient les Micro sur remorque dont les coques seront une dernière fois bichonnées avant la pesée et l’ultime mise à l’eau.

Nous avons le temps de poser le bateau, récupérer l’appartement, confortable et en face du supermarché qui ferme à 22h, pratique.
Puis nous allons manger sur le place principale et faire deux emplettes.
Un plat avec une bière (50cl) : 10€.
Les prix sont abordables et nous n’aurons pas de mal à nous ravitailler le moment venu.

Samedi après midi

C’est l’Assemblée Générale de l’IMCCA.

Un peu difficile de regrouper tous les pays dans une même salle, et tous le monde attendu est enfin présent.
Nous en profitons pour chercher les raisons de ce manque de participation : organisation tardive, manque de communication, tarifs trop élevés (surtout pour les Polonais, car nous sommes dans la citée balnéaire du pays). Mais c’est aussi un manque de relève dans la classe polonaise avec seulement 11 bateaux au National et maximum 15 pour le pays. Nous leur présentons nos chiffres et notre façon de nous allier avec la fédération pour mélanger temps réel et temps compensé.

Euro Micro

Les Polonais et Russes pensent peut-être se déplacer à Annecy et ils préfèrent que les Euro Micro en France soient en début de saison pour espérer venir.
Quand aux Italiens, toujours très éloquents, ils nous présentent leur prochaine Euro Micro mi juin à Venise ainsi qu’un raid à travers le lagon qui semble des plus sympathiques.

Mondial Micro en 2019 en Slovaquie sur le lac de Liptov

C’est au tour des Slovaques et leur projet beau de Mondial Micro du 19 au 23 août prochain sur le lac de Liptov à 1000 km de la France. Déjà réputés pour leur capacité de partage, ils s’avèrent de parfaits organisateurs ayant réponse à toutes les demandes pratiques exprimées. Ils avaient aussi préparés une belle présentation et un site Internet pour l’événement.

Présentation Mondial Micro 2019 microworlds2019.org

Sorti de la réunion, nous en profitons pour faire jauger le nouveau génois toujours pas tamponné.

Soirée à la pizzeria du coin avec Jean-Louis Hayes qui nous avait rejoint pour l’Assemblée Générale.

Dimanche

Pour nous, la régate commence maintenant avec la préparation du bateau et la jauge.
Le chapiteau est grand et décoré par les sponsors, et les opérations de jauge se passent calment.
Nous lavons, polishons le bateau et le faisons sécher pendant un rapide dîner à la terrasse du Club de voile avec les autres français. Puis c’est la chasse au polish et le bateau est prêt à être pesé et mis à l’eau. Mais un un mois et demi au Soleil par 40° ont fait sécher le bateau qui se retrouve limite au poids. Nous n’étions pas les seuls à avoir perdu 2kg (les bateaux, pas les équipages).

Sortie préparatoire

Le dernier grattage étant à 15h, nous en profitons pour tous se retrouver sur l’eau entre français. Le temps est beau, et la météo annonce du petit temps. La brise, bien que légère, nous fait confirmer que les prévisions ne seraient pas fiables. Nous faisons quelques bords ensemble pendant une heure. Le vent de terre, est Sud Ouest et nous fait subir de fortes oscillations en se rapprochant de la terre. Nous rentrons après 8 miles de navigation au total, le chenal pour accéder à la mer nous prend 15 minutes et nous longeons le port de commerce parfois odorant et bruyant. Et il faut aussi faire attention aux ferries qui traversent la Baltique et sont bien plus gros que nous. Chenal typique et une sortie plutôt sympa avec un petit moulin à vent au bout de la jetée, escorté par un bateau pirate sans voile. La navigation fut estivale, et plaisante, nous voilà rassurés.

Lundi matin

Briefing

Pour commencer, Macjek, l’organisateur, nous présente le programme des réjouissances, avec juste une cérémonie d’ouverture, et une cérémonie de clôture. Pas de repasse des équipage, pas de « Social event », juste le stricto sensu.
Le comité de course, bien que jeune, semble savoir de quoi il parle. Dans un anglais précis et compréhensible, il évoque les particularités de la régate et de la sortie du chenal, avec tous les aspects de sécurité. Clairement informés, nous pouvons rejoindre les bateaux.

Manche d’entrainement

Sortis sur l’eau après le briefing, nous passons une petite heure de repérage du plan d’eau dans une petite brise de Sud Est avec une bonne houle de Nord Est. Le vent est encore 2 fois plus fort qu’annoncé, et ça devrait tourner au Nord.
La ligne de départ est très longue et nous avons le choix pour partir. Le vent tourne et un petit retard permet au comité de se caler sur le vent. Les signaux ne sont pas très clairs : petite trompe et les pavillons sont envoyés sur de simples drapeaux à la main. Difficile de se calmer sur la procédure.
C’est parti, mais après deux bords, le vent tourne irrémédiablement à droite ce qui donne l’avantage au premier tour à cette option. Le deuxième tour verra la remontée au petit train en ligne directe. Seulement 45 minutes de course et peut de près réel.
Nous avons le temps pour manger avant 14h.

Manches 1 et 2

Le vent s’est désormais établi au Nord-Est annoncé par la houle du matin. Il se renforce par une belle brise. Aux conditions musclées s’ajoute une houle de travers qui multiplie les figures de style au portant.
Les deux premières manches sont données sans bousculade, la ligne étant suffisemment large.
Deux fois 4ème, Kumpelka n’est pas loin du podium.
Go Fast, en Régate, est deuxième à la première manche, mais OCS sur la deuxième.
Platypus bénéficie des OCS des concurrents pour se placer à la deuxième place des Croiseurs.

Lundi soir, cérémonie d’ouverture

Il est prévu un défilé des équipages sur « La Promenade », croisette mondaine qui longe la plage. Nous partons nous doucher et enfiler nos tenues « Equipe de France ». A 19h, personne pour le défilé. Il a été annulé et la cérémonie d’ouverture se replie sous le chapiteau à la Marina.
En attendant, nous en profitons pour faire des photos de groupe de toute l’équipe de France dans sa somptueuse parure uniforme.
Discours en anglais de l’organisateur de de Philippe Benaben, président de l’IMCCA.
Puis, chacun des équipages défile sur le podium pour un concours d’ovation. A ce petit jeu, la France domine et mon son esprit d’équipe nationale.
Nous avons alors tous droit à une bière chaude offerte en hâte par l’organisateur. Un repli s’impose vers le campement gaulois pour y déguster des breuvages plus frais.
20h30, nous nous séparons pour aller manger chacun de notre côté et nous coucher de bonne heure, la journée s’annonçant longue.

Mardi, manches 3 à 5

Vent d’Ouest-Sud-Ouest, toujours bien soutenu, mais nous sommes habités par la côte.

1ère manche, le vent tourne progressivement à droite, mais nous sommes partis à gauche.
2ème tour, le parcours est modifié plus à droite, mais une grosse bascule à la bouée sous le vent re-décale le parcours. En haut, le lift à droite s’accentue énormément pour finir à l’Ouest. Quand aux bords de portant, ils restent musclés, même si la mer est moins forte.
Pas bon pour les équipages français avec Liberté qui les précèdent à la 15ème place. Conditions musclées non habituelles en France…

2ème manche, le vent est revenu Ouest-Sud-Ouest, plus régulier.
Kumpelka est 7ème et Go Fast fait une belle 10ème place. Les autres équipages ne parviennent pas à dompter les éléments et les figures de style se succèdent au portant.
El Colibri casse sa drisse de grand voile et doit rentrer à terre.

3ème manche, toujours du même secteur, mais reprend des oscillations.
Les Italiens sur Belimo finissent 3ème en Croiseur, avec leur gabarit poids plume, suivis de justesse par Kumpelka, 4ème. Puis, Liberté II à la 14ème place. Les Polonais, Russes, Italiens et Allemands nous dominent dans le vent fort et les vagues croisées.
Mais au retour sur l’eau, gros coup dur pour Kumpelka, safran en vrac aiguillot du dessus tordu.

Les 3 manches auront durées entre 1h05 et 1h10, le comité maitrise le temps cible. Nous rentrons au port et croisons des kites en train de surfer avec des 7m2. Il y a donc 30 noeuds !!!
La journée est mitigée pour Kumpelka à quelques points du podium.
Quand à Go Fast, tout est encore possible. Mais pour Platypus, le podium devient difficile à contenir.

Mardi soir

Nous prenons l’habitude de rejoindre le campement français après les manches. L’organisateur n’a pas prévu de buvette et le restaurant de la marina est loin. Avec les Slovaques, la bière à la pression coule à flot !!! Les autres pays passent aussi tailler une bavette et se rincer le gosier.
Le débriefing national est général. Tous le monde échange ses impressions sur les vitesses ou caps des autres, ou les mauvaises options du jour.
Pour Kumpelka, il est urgent de réparer. L’organisateur, Majeck, fait venir un artisan local pour réparer l’aiguillot tordu.
Fatigués, nous partons manger chacun de notre côté pour nous reposer.

Mercredi, le côtier

Nous sortons dans un vent fort comme la vieille au soir et une mer plutôt formée. La baisse annoncée du vent n’est pas pour maintenant. Le vent est à l’Ouest-Nord-Ouest et moins abrité. Le comité nous indique le cap de lama première bouée près de la plage en Allemagne. Les polonais se ruent sur l’option plage et nous regrettons de ne pas les avoir suivis. Nous attendons une bascule à droite et ne voudrions pas nous la prendre dans le nez. Re-descente sur un bord grand largue pour nous recentrer au large du plan d’eau. Nous observons quelques figures de styles de nos concurrents et certains préfèrent redescendre sans spi pour assurer jusqu’au bout du parcours. Cette option n’est jamais payante.

2ème bord de près, nouveau cap au près vers la sortie de la baie sur 1h30 de remontée.
Certains optent encore par la côte, mais en haut, la bascule de droite donne raison à ceux partis au large.
Au retour sous spi, le vent est moins fort. Certains bateaux retournent à la côte chercher les bons plans de la montée, mais le vent à changé et ils perdent trop de vitesse. Au large, pas plus de vent. Le « Tout droit » a payé.

Après 20 miles de course en presque 4h, Kumpelka revient à la 7ème place, suivi par Go Fast. Les deux autres Lucas bleus, Liberté II et Liberté ne sont pas loin, respectivement à la 11ème et 12 ème place. Platypus est 14ème.
C’est Go Fast qui a fait la bonne opération en finissant premier Régate et en se rapprochant de la première marche du podium.
Ils annoncent moins de vent le lendemain et on espère que nous pourrons montrer notre expertise nationale dans le petit temps.

Mercredi soir

Juste après la navigation, le rite de la bière au campement est pris.

Nous profitons pour aller nous promener en vélo jusqu’à la plage et sa « Promenade » bordée d’échoppes et de guinguettes de poisson grillé. Immersion dans la croisette et sa foule. Nous poussons jusqu’à la plage protégée par une forêt côtière et une dune. Malgré le ciel à demi couvert, il fait chaud et nous avons du Soleil. Les baigneurs cotoyent les plagistes. Ah oui, aller à la mer, c’est pour beaucoup aller à la plage, on finit par oublier. Etonnante cité balnéaire avec ses hôtels de luxe et jacuzzi au 12ème étage, ses Ferrari et autres voitures de Luxe qui vrombissent le long de la croisette. Mais les arbres et la dune protègent la plage et le panorama vu du large et la côte reste d’un aspect très sauvage.

Retour en vélo par le campement, pour le dessert. Nous échangeons avec Majeck, l’organisateur dépêché par Piotr Tarnacki sur l’événement et ses coulisses. Le budget n’a pas permis d’avoir d’événement de groupe, ni d’apéro de bienvenue accueillant. Mais il reste la Party du dernier soir. Nous lui expliquons que nous avons pris l’habitude avec les Furieux de créer une ambiance d’accueil dans toutes les situations. Il nous demande de lui communiquer nos remarques pour qu’il puisse au mieux aux attentes des équipages. Nous lui suggérons une sortie des bateaux dès le vendredi soir, car le samedi, nous avons de la route et il nous promets d’essayer que ce soit possible.

Jeudi, manches 7 à 9

Le vent est faible à notre arrivée, il vient de terre en Sud Ouest et est oscillant.

7ère manche, le vent tourne un grand coup à droite dès la moitié de la première remontée, donnant le bénéfice à ceux à droite. Le vent forcit un peu à la redescende et certains bateaux profitent de l’arrivée de la risée. Pour la deuxième remontée, modification du parcours avec la bouée plus à droite et plus près car le vent est toujours faible. Le vent oscille beaucoup et il est vite fait de se perdre dans ces bascules.
Tir groupé des français avec Liberté II (10ème), Liberté (11ème), Platypus (13ème), Kumpelka (14ème) qui déchante.

8ème manche, le comité enchaine les départs avec 1h de temps cible respecté et 1h15 entre deux manches. Mais c’est aussi car les arrivées sont resserrées, hormis Piotr Tarnacky qui fait un Festival en solo en tête.
Une nouvelle bascule à droite en haut. Au deuxième tour, la bouée n’a pas été modifiée et le vent est un peu plus fort et encore plus à droite. Mais en haut, il revient rapidement sur la gauche. Quand au Croiseur Russe qui était 2ème au premier tour, il est parti à fond à droite au deuxième tour et n’est jamais revenu, finissant au fond du classement de la manche.
Très belle manche de Go Fast, 3ème, qui reprend espoir après une très mauvaise manche, certaines options tactiques coûtent cher.
Quand à Kumpelka, les espoirs de podium s’éloignent avec une 10ème place.

9ème manche, le vent continue à tourner à gauche et le comité mouille rapidement dans la nouvelle direction, Sud-Sud-Est. Le pavillon orange annonce 5 minutes avant la procédure et seul le comité est mouillé. La procédure lancée, c’est au viseur et au mouilleur de se fixer avant les 4 minutes suivant les ordres du comité. Propre, rapide, efficace. Bravo !!!
Et hope, pour la première remontée, retour du vent sur la droite pour une troisième fois. Arrivé en bas, le vent est revenu et le parcours est modifié plus avec la bouée plus à gauche. Les oscillations se succèdent à la dernière remontée et le vent est un peu plus soutenu pour la descente.
Encore 10ème pour Kumpelka, mais Go Fast avec sa 9ème place gagne des points sur le 1er Régate, mais en perd sur le 3ème. L’étau de l’Argent se resserre. Quand à El Colibri, il fait sa meilleure place avec 17ème.

Jeudi soir

Alors que nous reprenions nos petites habitudes désaltérantes après la navigation, Majeck passe nous annoncer un défilé des délégations à 18h au podium du Sail Festival sur le quai plus haut en ville. Il est grand temps d’aller se doucher, se changer, faire quelques courses de ravitaillement. Au retour en vélo, erreur. Je le laisse à la Marina et tous le monde est déjà devant. Le chemin jusqu’au quai est un peu long, puis j’entends la fanfare et voit les gyrophares qui avancent au pas. Mais je parviens à rattraper le défilé sur la place principale à l’arrivée. Il y a toujours un loupé !!!

Orchestre local en kilt avec des cornemuses, des tambours et des danseuses. Notre bretonne nationale fait sont show devant les musiciens et nous partageons ce moment de fête entre français mais aussi avec nos amis des autres pays. Le concert dure et nous nous regroupons pour immortaliser l’instant sur la place par quelques photos sous nos couleurs et avec les Slovaques et l’équipage d’un 3 mâts présent pour le Sail Festival, Mercedes.

Nous partons manger en délégation complète avec les Allemands et Slovaques mais il est difficile de trouver une étable à tout un troupeau. Nous nous réfugions à la terrasse du restaurant de la Marina et buvons des bières en attendant nos plats. Les dés sont jetés pour les équipages français qui sont plus sereins et profitent de cette soirée ensemble.
Puis regroupement au campement pour continuer la soirée. Nous repassons par le restaurant de la Marina pour la fermeture et là, nous tombons sur un anniversaire parmi l’organisation et les 505 qui avaient rejoint le campement pour leur régate nationale ce week-end. Quelques tchuc tchuc de Żubrówka blanche locale (c’est paraît-il la meilleure), nous repartons nous coucher. Pour moi, ce sera la tente avec Jérémy car je n’ai pas réussit à rentrer dans l’appartement à mon retour en vélo. Parfois il y a deux loupés dans la même soirée !!!

Vendredi, on attend le vent

Comme chaque matin au petit déjeuné, étude de la météo. Je devrais dire des différentes météo et comparaisons, à renfort de chacun son téléphone portable, une tablette et un ordi, les fichiers Grid, accès divers aux sources de toutes origines et applis, observations et prévisions. Au bout de 5 jours de constat sur l’eau d’échec des prévisions, nous avions établi la règle de « deux fois plus de vent que prévu ».
Mais le comité est pessimiste sur les prévisions au briefing quotidien. Il met pour commencer un aperçu à terre, et envoie un zodiac en reconnaissance. Sur les pontons, ça discute et le Mercato se limite à POL13, Régate full carbon, qui crée l’attroupement. Le retour du Zodiac est négatif et il est urgent d’attendre l’heure limite de 15h pour le dernier départ sur l’eau. Le grutage est enfin organisé à partir de 16h par distance de retour et il faudra faire vite. L’heure tourne, les Slovaques rangent la pression et les équipages nettoient leur campement et prennent leur repas en attendant. A 13h30, la décision est prise et la régate est finie, nous ne serons pas sorti du port le dernier jour.
C’est parti, tout le monde s’affaire à ranger au plus vite et à sortir le bateau de l’eau dès que le Manitou sera arrivé. On démâte sur l’eau, c’est plus sûre pour le grutage, et nous serons prêt à sangler le bateau dès sa sortie de l’eau. Pendant se temps, le vent se lève, c’est toujours comme ça !!!

Remise des prix

Rendez-vous sur les quais plus haut à la grande scène. Il y avait un concert de musique traditionnel qui est interrompu pour nous. Go Fast monte à la deuxième place du podium en Régate avec Laurent Meunier, Stephen Kries et Soline Tanguy. L’équipe de France se fait entendre, contrairement aux autres délégations. Ambiance un peu froide, on a l’impression de déranger, et l’immense podium et les chaises dans l’assistance isolent les protagonistes de leur soutien national. Nous retournons au campement en attendant la Micro Party.

Micro Party

Regroupé avec les autres séries qui étaient arrivées en nombre dans la journée pour leurs régates du Sail Festival, le repas est ouvert avec le barbecue et le bar à pressions. Mais le service des grillades ne suit pas et les français font la queue 1h15 avant d’être servi. Nous récupérons des tickets de Robert qui est parti avant la fin, et le repas est copieux. Quand à la bière, elle est un peu bizarre. Nous repartons manger au campement les jambes un peu fourbues. Rapidement, tous le monde est fatigué et nous devons tous nous lever tôt demain. La soirée ne dure pas très longtemps bien que certains en ait bien profité avec Tchuc Tchuc des Russes.

Le retour

15 heures de voyage sans encombres avec en plus une pause en Belgique pour la nuit. C’est l’heure de faire le premier bilan.

Avec seulement 25 participants, le bilan ne peut être bon, bien que le niveau était très élevé. La Pologne et la Russie ne déplacent plus de Micro. En Pologne, l’ensemble des coureurs ont maintenant presque tous des Flyer et le ticket d’entrer dans la classe est très haut. Il n’y a plus de renouveau et certains pensent arrêter.

Mondial Slovaquie

Euro Micro, Italie et équipe de France

Classement

  • 1er Roca Volvo avec Piotr Tarnacki
  • 8ème Kumpelka avec Maxime Brunel, Gaetan Mieulet et Jonathan Commissaire
  • 9ème Belimo, 1er Croiseur, avec Matteo Vannelle
  • 10ème La Besto Volvo, 1er Régate, avec Bartosz Piotrowski
  • 11ème Go Fast, 2ème Régate, avec Laurent Meunier, Soline Tanguy et Stephen Kries
  • 15ème Liberté avec François Chrétien, Lisa Ollivier Aubin et Jérémy Muller
  • 18ème Liberté II avec Robert Humbert, Julian Pecout et Pascal Forsans
  • 19ème Platypus, 4ème Croiseur, avec Philippe Benaben, Elise Keddam et Régis Mitonneau
  • 23ème El Colibri, 6ème Régate, avec Didier Mathieu, Romain Lange et Yves Lange

Sur 25 participants.

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire